
Cinéma d’Afrique #2 : Kaka yo / Sur la Dune de la solitude
Kaka yo – Luc Siassia et Sébastien Kamba – REPUBLIQUE DU CONGO, 1966
Deux jeunes gens s’aiment et désirent se marier, mais un sorcier conseille au fiancé d’éprouver les sentiments de sa promise. L’épreuve est de taille : le jeune homme disparaît, la jeune fille doit le rechercher en sachant que, si elle ne le retrouve pas, elle le perd. Dans sa quête, elle est protégée par un mystérieux enfant qui la guide avec le chant de sa guitare. Vibrante histoire d’amour – “kaka yo” signifie “rien que toi” en lingala -, le film entremêle vie moderne, avec la jeunesse de Brazzaville qui danse les danses européennes en vogue dans les années’60, et dimension initiatique, avec le sorcier, son pouvoir, et un gamin qui incarne l’esprit de l’amour.
Sur la Dune de la solitude – Timité Bassori – 32 minutes – COTE D’IVOIRE, 1964
Le film est tiré d’une légende où Mamy Watta, la déesse de l’eau séduit les humains. C’est la rencontre de deux jeunes gens un soir au bord de la lagune. Les deux jeunes vont faire connaissance et passent la nuit au bord de l’eau. Le lendemain matin, au réveil la jeune fille a disparu. Curieusement, plus tard, le jeune homme retrouvera le visage de sa compagne d’une nuit sur un lit de mort.